- mastiff
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mastiff [ mastif ] n. m.• mestif 1611; mot angl., de l'a. fr. mastin → mâtin♦ Chien de garde d'une race anglaise, voisin des dogues. Des mastiffs.
● mastiff nom masculin (anglais mastiff) Excellent chien de garde de grande taille appelé aussi dogue anglais.⇒MASTIFF, subst. masc.Très gros chien de garde, de race anglaise voisine des dogues, puissant, massif, à la gueule courte (d'apr. DUCHARTRE 1973 et TRIQUET 1981). Large et basse comme un porcelet de quatre mois, jaune et rase de poil, masquée largement de noir, elle ressemblait plutôt à un petit mastiff qu'à un bouledogue (COLETTE, Mais. Cl., 1922, p.149). C'est un chien dressé exprès, c'est un mastiff (...). Il a des pectoraux comme un âne de meunier. Il n'a pas d'oreilles. Il a la tête ronde comme une courge (GIONO, Roi sans divertiss., 1947, p.131).Prononc.:[mastif]. Étymol. et Hist. 1614 terme de relation, plur. angl. mastives (DU CHESNE, Hist. gén. d'Anglet., p.9 ds BONN., p.91), attest. isolée; 1828 mastiff (D. BLAINE, Pathologie canine, 26 ds HÖFLER Anglic.). Empr. à l'angl. mastiff att. dep. le XIVe s. et dont l'orig. semble être un croisement de l'a. fr. mastin (fr. mod. mâtin) et de la var. mestif, par suffixation en -if, de mestis (fr. mod. métis); l'a. fr. mestis est attesté en association avec mastin dans la désignation de chiens (cf. GACE DE LA BUIGNE, s.v. métis étymol. et LA CURNE), la var. mestif est att. au XVIe s. et plus spéc. comme terme désignant un chien obtenu par croisement de deux races ds COTGR. (cf. FEW t. 6, 2e part., p.195a et t. 18, p.83b; NED et MED).mastiff [mastif] n. m.ÉTYM. 1611, mestif; mot angl., de l'anc. franç. mastin. → Mâtin.❖♦ Chien de garde d'une race anglaise, voisin du dogue.1 Large et basse comme un porcelet de quatre mois, jaune et rase de poil, masquée largement de noir, elle (la chienne) ressemblait plutôt à un petit mastiff qu'à un bouledogue.Colette, la Maison de Claudine, « La Toutouque », éd. L. de poche, p. 98.2 Il possédait un mastiff, une bestiole délicieuse qui avait déjà étranglé à Saint-Claude un cochon et un quarteron de veaux.Claude Courchay, La vie finira bien par commencer, p. 137.
Encyclopédie Universelle. 2012.
